L’intelligence artificielle (IA) change radicalement le monde du travail ainsi que des secteurs créatifs, à une vitesse vertigineuse. Elle modifie les métiers, les compétences et les opportunités à travers l’automatisation des tâches et des contenus innovants.
1-L’IA et la transformation du travail
1-Les automatisation des tâches répétitives
L’intelligence artificielle démontre une efficacité toute particulière dans des domaines d’activités répétitifs tels que : la saisie de données, la gestion des stocks ou la prise en charge de demandes simples de clients. Le Forum Économique Mondial a établi qu’en 2030, 30% des tâches effectuées aujourd’hui pourraient être effectuées grâce à l’intelligence artificielle, permettant ainsi de dégager du temps pour les collaborateurs afin qu’ils se dédient à des tâches plus valorisantes : élaboration de stratégies, recherche de solutions à des problèmes ou créativité.
2-L’augmentation des compétences humaines
L’intelligence artificielle ne remplace pas systématiquement le travail humain, seulement il l’accompagne. Les outils d’intelligence artificielle, à l’instar des assistants d’analyse de données, des softwares de traduction en temps réel, augmentent la productivité et la précision des humains dans une tâche collaborative. C’est, par exemple, dans le médical que les algorithmes d’intelligence artificielle permettent aux médecins un diagnostic, en ce sens l’intelligence artificielle est un aidant dans le diagnostic, laissant l’expert humain prendre la décision finale.
3-La création de nouveaux métiers
L’intelligence artificielle crée aussi des embauches, par exemple dans les domaines du développement, de la maintenance, de l’éthique de l’IA avec le métier d’ingénieur en apprentissage automatique, de spécialiste en données ou encore d’éthicien de l’IA. Ces métiers, qui nécessitent des compétences techniques, une bonne capacité d’adaptation, rappellent la nécessité de la formation tout au long de la vie.
2-L’IA dans les industries créatives
1-La révolution dans la création de contenus
Les secteurs des industries créatives, tels que le design, la musique, le cinéma, la littérature, sont particulièrement touchés par l’IA ; la production d’images ou d’œuvres artistiques se fait en quelques secondes à l’aide d’outils comme MidJourney ou DALL-E, l’algorithme Suno produit de la musique originale. Leurs divers outils favorisent l’émergence d’idées nouvelles chez les créateurs, mais interroge à la fois l’authenticité et la propriété intellectuelle.
2- La personnalisation à grande échelle
L’IA permet donc aux créateurs de proposer des expériences fraîchement personnalisées. Netflix, par exemple, utilise des algorithmes pour suggérer des contenus en fonction des goûts de chacun, comme l’IA en marketing permet d’aboutir à des campagnes publicitaires sur-mesure. La personnalisation permet alors de capter l’engagement des audiences pour en faire des opportunités commerciales avérées.
3-La collaboration homme-machine
Bien loin de substituer les créateurs, l’intelligence artificielle se présente en partenaire, au même titre qu’une plateforme de création graphiste par exemple : les effectifs de l’édition recourent à une aide à destination des écrivains telle que celle qu’offrent comme Grammarly ou ChatGPT ; eux et les créateurs graphiques s’agrègent à leur tour les outils des concepteurs professionnels d’Adobe Sensei pour rationaliser leurs workflows respectifs. La coproduction, partenaire de l’innovation, démocratise comme il se doit l’accès à l’amélioration des pratiques de l’homme par le progrès technologique.
3-Les défis de l’IA pour le travail et la créativité
1-Les risques de perte d’emplois
2-La dépendance à la technologie
L’essor de l’intelligence artificielle, en cours, peut occasionner une surexploitation qui pénaliserait la créativité ou le savoir-faire humain, en faisant de plus les individus dépendants du numérique, rendant parfois difficile le recours aux ressources personnelles, c’est-à-dire aux systèmes du bon sens qui ne passent pas par l’outil numérique. L’enjeu majeur est donc d’assurer la complémentarité – et non la suppression – de l’IA d’expertise et de l’intelligence humaine.