Contrairement aux chat bots reposant sur les technologies d’intelligence artificielle plus classiques, lorsqu’un utilisateur lui envoie un message, le chat GPT utilise son modèle pour générer une réponse en se basant sur les mots clés et les phrases clés précédents. Le chat GPT peut ainsi apprécier le contexte global de la conversation et générer des réponses cohérentes, pertinentes et naturelles. Il se souvient du contexte et évolue au fil des réponses de l’utilisateur, ce qui implique que son utilisation continue à auto-entraîner la machine.
Afin d’obtenir des réponse optimales, les questions doivent être bien posées en se basant sur des “Prompts”, clairs et précis. Un prompt est une phrase ou une question qui sert de point de départ pour la conversation. Par exemple, si vous voulez poser au bot une question médicale, vous pouvez utiliser un prompt du type “Donnez-moi des informations sur…”. En fournissant des prompts explicites, vous pouvez potentialiser la précision et la qualité des réponses générées par le chat GPT.
Ce qu’on sait de cette intelligence artificielle de l’entreprise OpenAI est qu’il s’agit d’un chatbot capable de comprendre le langage naturel et de répondre en langage naturel. Certains la qualifient même de remplaçant de Google. Le Département de l’éducation de New York vient d’en interdire l’utilisation en raison de préoccupations concernant les effets négatifs sur l’apprentissage des élèves, ainsi que la sécurité et l’exactitude du contenu. La firme CheckPoint vient de publier un rapport susceptible de renforcer cette perception : des cybercriminels la testent déjà pour créer des logiciels malveillants. Le tableau ravive des craintes sur un futur où l’intelligence artificielle pourra surpasser l’intelligence humaine.
