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Air Algérie (code IATA : AH ; code OACI : DAH) est la compagnie aérienne nationale algérienne. Créée en 1947, quand fut constituée la Compagnie générale de transport (CGT), dont le réseau était principalement orienté vers la France.

Air Algérie assure depuis l’aéroport d’Alger – Houari-Boumédiène des vols vers 28 pays en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient. Elle dessert également 32 destinations sur le territoire algérien. Elle est membre de l’Association internationale du transport aérien, de l’Association des compagnies aériennes africaines et de l’Arab Air Carriers Organization.

Un A330 d’Air Algérie

Air Algérie possède la certification IOSA de l’IATA.

Histoire:

Création et débuts:

En 1946, la Compagnie générale des transports aériens (CGTA) est créée. Au début de 1947, la compagnie propose des vols charters entre l’Algérie et l’Europe. Vers la fin des années 1940 la Compagnie Air Transport (CAT), une filiale d’Air France, est créée. La CGTA se hissera rapidement au niveau des principales compagnies aériennes mondiales et assurera, avec Air France, la plus grande partie du trafic vers la métropole au départ d’Alger, Oran ou Constantine. Avec la chute du trafic aérien après 1951, une fusion entre la CGTA et la CAT était en considération.

Le , la CGTA et la CAT fusionnent et forme la Compagnie générale de transports aériens Air Algérie. La flotte de la nouvelle compagnie était constituée de six Sud-Ouest Bretagne, cinq DC-3 et trois DC-4. Le quadrimoteur Breguet 763 Provence, familièrement appelé Deux-Ponts, est mis en service par Air France en . La même compagnie met en service le biréacteur SE 210 Caravelle sur la ligne Alger – Paris le , suivie de peu par Air Algérie en .

À partir de 1955, avec la découverte du pétrole et la Guerre d’Algérie, les besoins en transport aérien de personnel et de fret augmentent considérablement. L’Algérie et le Sahara se couvrent d’un réseau très dense, alors qu’un véritable pont aérien est mis en place sur la Méditerranée; pont aérien qui connaîtra son maximum d’activité durant les moments de rapatriement des pieds-noirs vers la France.

Après l’indépendance:

Avant l’indépendance de l’Algérie, la Compagnie générale transatlantique et la Compagnie de navigation mixte détenaient 98 % des parts d’Air Algérie. À la suite de l’indépendance, la Délégation Générale en Algérie et Air France prennent le contrôle de la compagnie. En , l’État algérien devient actionnaire majoritaire d’Air Algérie lorsque Air France lui cède 31 % de ses parts. Air Algérie devenait alors la compagnie nationale de l’Algérie. En , le gouvernement algérien augmenta sa participation à 57 % dans la compagnie. Durant cette période, l’Iliouchine Il-18 entra en service sur la ligne Alger-Moscou. Huit DC-4 opéraient sous les couleurs de la compagnie en . Cette année-là, quatre Convair 440 de Lufthansa furent acquis et convertis en la version 640 pour remplacer les vieux DC-4. À l’époque, les vols charters constituaient près de 20 % des opérations de la compagnie.

En , l’État algérien contrôlait 83 % de la compagnie. La flotte était constitué de cinq Caravelles, quatre CV-640, trois DC-3, un DC-4 et un Boeing 737-200. En , Air Algérie fusionne avec la Société de travail aérien, une compagnie constituée en 1968 qui effectue des vols intérieurs et devient la Société nationale de transport et de travail aérien Air Algérie. En août, la compagnie commande trois Fokker F27-400. Le , l’État algérien rachète les 17 % encore détenus par Air France et porte sa participation à 100 %. En 1975, une nouvelle ligne vers Karachi est ouverte. En , la compagnie commande quatre Boeing 727 pour 62 millions de dollars.

Les années 1980 et 1990:

En 1980, Air Algérie employait 5 621 employés et opérait une flotte de 57 appareils. La compagnie offrait plusieurs vols internationaux, notamment vers la Belgique, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Libye, la Roumanie, l’Égypte, l’Espagne, la Suisse et l’URSS. De plus le réseau intérieur de la compagnie s’étendait graduellement. En 1983, Air Algérie employait 6 900 personnes et disposait d’une flotte de 66 appareils. Elle possédait une filiale Inter Air Service (IAS). Celle-ci s’occupait des lignes intérieures, alors qu’Air Algérie gérait réseau international. En 1984, Air Algérie est devenu le 48e client d’Airbus en commandant deux A310. Toujours en 1984, Air Algérie absorbe sa filiale IAS et se voit donner la charge de gestion des aérogares. En 1987, la compagnie est déchargée de la gestion des aérogares. En 1989, Air Algérie commande trois Boeing 767-300 au coût de 264 millions de dollars.

La compagnie reçoit son premier Boeing 767-300 vers le milieu de l’année 1990. Cette année-là, la compagnie entrait dans un processus de restructuration qui dura jusqu’en 1995. Ce processus faisait suite à des années de déficit. La compagnie avait perdu 64 millions de dollars seulement lors de l’année 1990. La dette d’Air Algérie s’élevait à 402 millions de dollars à la suite de la dévaluation de la monnaie locale en raison de la crise financière qui secouait l’Algérie depuis la chute du prix du baril de pétrole. La restructuration a semblé porter ses fruits puisque la compagnie enregistra un profit de 14,5 millions de dollars en 1992. En 1997, Air Algérie devient une société par actions avec un capital de 2,5 milliards de dinars. En 1998, l’Algérie libéralise le transport en commun. Air Algérie s’allie avec la Sonatrach et crée Tassili Airlines en 1998.

Les années 2000-2020:

En 2000, le capital d’Air Algérie est porté à 6 milliards de dinars. En 2002, il est porté à 14 milliards de dinars.

Air Algérie, a modernisé sa flotte avec l’introduction de nouveaux Boeing 737-800 dans un premier temps, pour remplacer les 727 et les 737-200, et aussi, dans un second temps, l’achat d’Airbus A330-200 qui permet de lancer de nouvelles lignes long-courrier comme la ligne Alger – Montréal, Alger – Pékin et Alger – Dubai et l’achat de Boeing 737-800 pour augmenter les activités moyen-courrier de la compagnie. Air Algérie a entrepris un nouveau plan d’acquisition de Boeing 737-800,737-700 Convertible fret/pax et d’Airbus A330-200 pour remplacer les Boeing 767-300.

Le , Air Algérie connaît le plus grave crash de son histoire : le Boeing 737-200 du vol d’Air Algérie no 6289 assurant la liaison entre Tamanrasset et Alger s’écrase à Tamanrasset juste après le décollage, faisant 102 morts et 1 survivant. Un tragique accident imputable à la déficience du moteur droit (le Boeing 737-200 étant équipé de deux réacteurs Pratt et Whitney).

En 2006, crash d’un avion cargo d’Air Algérie en Italie, faisant trois morts.

En 2007, ouverture de la ligne directe Alger – Montréal, le capital d’Air Algérie est porté à 43 milliards de dinars.

En 2009, ouverture d’une ligne directe Alger – Pékin.

En 2011, à la suite d’une grève du personnel, Mohamed Salah Boultif devient le nouveau P-DG de la compagnie.

Le 24 juillet 2014, un MD-83 de la compagnie aérienne espagnole Swiftair qui opérait pour Air Algérie le vol 5017, transportant 118 passagers au total de 16 nationalités différentes, dont 110 passagers et 6 membres de l’équipage (tous espagnols), qui assurait la liaison Ouagadougou – Alger disparaît des radars pour s’écraser 50 minutes après son décollage du Burkina Faso au nord du Mali, dans la région de Gossi, non loin de la frontière avec le Burkina.

En 2015, Air Algérie s’équipe de nouveaux appareils, de deux Boeing 737-700 C et de huit Boeing 737-800, la volonté d’Air Algérie de faire de l’Aéroport d’Alger – Houari Boumédiène un hub avec comme objectif d’atteindre les 10 millions de voyageurs par an. Les axes prévus : un redéploiement vers l’Afrique qui va entrer dans sa phase active, mais aussi l’ouverture de nouvelles routes vers les États-Unis et l’Asie.

Le , Air Algérie réceptionne lun des trois Airbus A330-200 commandés en 2014 dans le cadre de son plan de développement 2013-2017.

Le , Air Algérie réceptionne le deuxième Airbus A330-200 commandé en 2014.

Le , Air Algérie réceptionne son troisième Airbus A330-200.

En 2015, début du programme de formation 200 pilotes en coopération avec CAE Oxford (en) au sein du campus oxfordien de l’académie.

En 2016, Air Algérie se dote d’un 737-700 convertible pour le fret.

Le , le conseil d’administration s’est réuni pour élire Bakhouche Alleche comme DG par intérim et Abboud Achour comme président du Conseil d’administration de l’entreprise.

Le , Air Algérie lance le paiement en ligne par carte CIB et Gold d’Algérie Poste. Elle lance aussi l’application Air Algérie sur IOS et Android depuis mars 2019.

En , Air Algérie a trouvé un accord pour la vente de ses trois Boeing 767-300 à une entreprise privé américaine. Le dernier a quitté l’aéroport d’Alger Houari Boumediene le en direction des États-Unis.

Le , un Airbus A330-200 d’Air Algérie a rapatrié 130 ressortissants algériens, tunisiens, libyens et mauritaniens à Wuhan en Chine en raison de la pandémie de Covid-19, et a suspendu ses vols avec Pékin.

Le , Air Algérie suspend ses vols vers l’Italie, l’Espagne, la France, et le Maroc en raison de la pandémie de Covid-19. Quelques jours après le 21 mars, Air Algérie a décidé de suspendre tous ses vols nationaux et internationaux.

Le 1er juin 2021, après plus d’une année de suspension de ses vols internationaux en raison de la pandémie de Covid19, Air Algérie a repris partiellement ses vols vers la France (Paris et Marseille), l’Espagne (Barcelone), la Turquie (Istanbul) et la Tunisie (Tunis).

Au total, sur l’ensemble de l’année 2021, Air Algérie enregistre moins de 2 millions de passagers, soit une baisse de la fréquentation de 30 % par rapport à 2019, dernière année avant la pandémie. Les vols nationaux représentent 80 % de l’activité totale de la compagnie.

Air Algérie prévoir également d’acheter une première série de 15 appareils et à terme une trentaine d’appareils pour lequel 1,6 milliard d’euros ont déjà été prévus.

En mars 2022, Air Algérie annonce son intention d’augmenter considérablement son offre en ouvrant plus de 108 nouvelles destinations internationales pour la haute-saison. Cinq mois plus tard, la compagnie indique augmenter encore son offre pour l’été avec une trentaine de destinations supplémentaires en raison d’une forte demande. Ce réajustement a été motivé par Yanice Benslimane, le nouveau président de la compagnie nommé en juin par Abdallah Moundji, le nouveau ministre chargé des transports.

Accidents et incidents:

Selon le Bureau of Aircraft Accidents, avec 211 morts cumulés depuis avril 1967 (non incluses les 116 victimes du 24 juillet 2014 de la Swiftair), Air Algérie est la 102ème compagnie civile (en nombre de tués) sur 12.760. Assez loin derrière la tentaculaire compagnie soviétique Aeroflot qui en totalisant 11.308 victimes est donc statistiquement la plus dangereuse de la planète.

Air Algérie a néanmoins connu très peu d’accidents depuis sa nationalisation en 1963 :

  • Le , l’avion Douglas DC-4 immatriculé sous le numéro (7T-VAU), qui décollait de l’aéroport d’Alger en direction de l’aéroport de Tamanrasset, s’est écrasé à flanc de montagne à l’approche de l’aéroport. Les 6 membres de l’équipage périrent sur le coup avec 29 des 33 passagers ; les quatre autres ont été grièvement blessés (deux Algériens et deux Suisses).
  • Le , l’avion Sud-Aviation SE 210 Caravelle immatriculé sous le numéro (7T-VAK), qui décollait de l’aéroport Marseille-Provence en direction de l’aéroport de Biskra, un incendie aurait éclaté dans le compartiment électrique. L’accident s’est produit dans la ville de Hassi Messaoud, il a fait 33 morts et l’évasion de 4 membres d’équipage.
  • Le , l’avion bimoteur Beechcraft Queen Air immatriculé sous le numéro (7T-VSI), est affrété par une compagnie pétrolière exploitée par Air Algérie pour transférer quatre ingénieurs français et deux ingénieurs algériens à Biskra. En croisière par visibilité réduite, l’équipage entame la descente lorsque l’avion percute un versant montagneux situé dans le massif des Aurès. L’épave a été retrouvée près d’Arris, à environ 80 km au nord-est de l’aéroport de Biskra. Les huit occupants ont été tués, dont les pilotes français.
  • Le , l’avion Sud-Aviation SE 210 Caravelle immatriculé sous le numéro (7T-VAI), l’avion a été endommagé de façon irréparable après un accident d’atterrissage.
  • Le , l’avion bimoteur Beechcraft Queen Air immatriculé sous le numéro (7T-VSD), effectuait un vol spécial pour la National Oil Company Sonatrach exploitée par Air Algérie. L’avion s’est écrasé dans des circonstances inconnues à Lakhdaria, à environ 45 km au sud-est d’Alger. L’avion a été détruit et les neuf occupants ont été tués.
  • Le , l’avion Nord-Aviation N262 immatriculé sous le numéro (7T-VSU), qui décollait de Aéroport d’Adrar – Touat – Cheikh Sidi Mohamed Belkebir en direction de Aéroport de Béchar – Boudghene Ben Ali Lotfi, L’accident a causé la mort de 14 passagers et 9 passagers, dont l’équipage, ont survécu, et la cause de l’accident est le non-respect des procédures stipulées, manque de coordination de l’équipage et la fatigue de l’équipage de l’altimètre.
  • Le , l’avion Boeing 737, le vol 6201 a été détourné lors d’un vol intérieur de l’Aéroport de Ghardaïa – Noumérat – Moufdi Zakaria à l’Aéroport d’Alger – Houari-Boumédiène. L’avion a atterri à l’Aéroport d’Annaba – Rabah-Bitat, en Algérie, où les deux pirates de l’air ont exigé que l’avion soit ravitaillé. Il y avait 82 passagers à bord du vol. Au 30 décembre, tous les passagers avaient été libérés indemnes et les pirates de l’air se sont rendus aux autorités algériennes.
  • Le , Un Algérien a détourné un Boeing 737 sur un vol intérieur de l’Aéroport de Béchar – Boudghene Ben Ali Lotfi à l’Aéroport d’Alger – Houari-Boumédiène, avec 54 passagers à bord. À son arrivée à Alger, le pirate de l’air a menacé de faire exploser une grenade à moins qu’un communiqué ne soit lu à la télévision algérienne. Bien que le pirate de l’air n’ait pas eu le temps pour les médias, selon les autorités gouvernementales, il voulait lancer un appel pour l’unité nationale et un report des élections. Après plusieurs heures de négociations avec le ministre algérien de l’Intérieur, le pirate de l’air a libéré les passagers et s’est rendu.
  • Le , l’avion Fokker F27 immatriculé sous le numéro (7T-VRM), qui décollait de l’Aéroport de Tamanrasset – Aguenar – Hadj Bey Akhamok en direction de l’Aéroport d’In Guezzam, L’accident a été causé par un avion qui a rebondi et atterri, provoquant l’effondrement de l’équipement de nez.
  • Le , le Boeing 737 immatriculé sous le numéro ( 7T-EAU), appartenant et étant exploité par Air Algérie avait été loué par Phoenix Aviation afin d’opérer une série de vols d’exportation d’animaux vivants du Royaume-Uni vers la France et les Pays-Bas. L’avion a décollé d’Amsterdam pour un vol à destination de Coventry où il n’a pas été en mesure de capter l’ILS car son système de navigation n’était pas conforme. L’avion est descendu sous la hauteur minimale (MDH) pour la procédure d’approche et est entré en collision avec un pylône d’électricité qui était situé sur le prolongement de l’axe de la piste. L’avion a percuté le sol dans une zone boisée à proximité de la lisière de l’agglomération résidentielle. Un incendie intense s’est ensuivi. Les 3 membres d’équipage et les deux passagers sont morts.
  • Le , l’avion Boeing 767 sur un vol intérieur de l’Aéroport d’Oran – Ahmed Ben Bella à l’Aéroport d’Alger – Houari-Boumédiène, Juste avant le départ d’Oran, un pirate de l’air a demandé à être transporté par avion aux États-Unis. Les autorités ont négocié la libération de tous les otages et ont arrêté l’homme au bout de quatre heures et demie.
  • Le , l’avion Boeing 737, le vol 6025 a été détourné lors d’un vol intérieur de l’Aéroport de Constantine – Mohamed Boudiaf à l’Aéroport d’Alger – Houari-Boumédiène, un avion a été détourné peu de temps après le décollage, et le pirate de l’air a exigé que l’avion soit transporté en Corée du Nord. Le pilote s’est rendu en Algérie, où l’intervention rapide de la police de l’Aéroport d’Alger – Houari-Boumédiène a conduit à l’arrestation de l’auteur.
  • Le à 15 h 15 heure locale (14 h 15 GMT), l’avion Boeing 737-200, vol 6289 assurant la liaison entre Tamanrasset et Alger via Ghardaia, tente de décoller de l’aéroport de Tamanrasset. Durant le décollage sur la piste 02, un grand bruit se fait entendre après la rotation; Le moteur gauche de l’appareil tombe en panne. L’avion fait une embardée à gauche. Le commandant de bord prend les commandes. L’avion perd progressivement de la vitesse, décroche et s’écrase avec le train toujours sorti, à environ 1645 mètres du point d’envol, à gauche de la piste. 96 des 97 passagers et les 6 membres d’équipage de l’appareil ont péri. 1 seul passager a survécu au crash, assis au dernier rang et non attaché selon ses déclarations ultérieurs : il a été éjecté de l’avion par le choc et a réchappé à l’accident et l’incendie. Au total, l’accident a fait 102 morts. C’est la pire catastrophe aérienne que le pays ait connu depuis son indépendance
  • Le , l’avion Boeing 737, un avion qui effectuait un voyage d’Alger à Lille via Oran a été détourné par un passager de 55 ans atteint de troubles psychiatriques après son décollage d’Algérie. L’équipage est menacé par ce qu’il prétendait être une grenade à main et a exigé de se rendre à Genève. L’équipage l’a convaincu de s’arrêter à Oran pour faire le plein. À Oran, le pirate s’est rendu aux forces de l’ordre.
  • Le , le Lockheed C-130 Hercules, immatriculé sous le numéro (7T-VHG), a décollé de l’Aéroport d’Alger – Houari-Boumédiène à 17 h 05 pour un vol cargo à destination de Francfort avec un équipage de trois personnes à bord. Alors qu’il naviguait au-dessus du nord de l’Italie, le copilote informe l’ATC de la panne du système de pilotage automatique. Moins d’une minute plus tard, l’avion entame une descente incontrôlée au cours de laquelle l’alarme de survitesse retentit dans le cockpit. l’avion s’écrase dans un terrain découvert situé au sud-ouest de Piacenza. L’avion s’est totalement désintégré à l’impact et les trois membres d’équipage ont été tués. Un grand cratère a été trouvé au point d’impact et des débris ont été retrouvés jusqu’à 800 mètres à la ronde.
  • Le , le vol 5017 Air Algérie, un McDonnell Douglas MD-83 assurant la liaison entre l’aéroport de Ouagadougou (Burkina Faso) et l’aéroport d’Alger – Houari Boumédiène (Algérie) s’est écrasé environ 50 minutes après son décollage. La non-activation des systèmes de dégivrage par l’équipage alors que l’appareil volait en conditions givrantes est très probablement la cause de l’accident. Les 116 passagers et membres d’équipage ont trouvé la mort.
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