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Florence (en italien : Firenze, prononcé /fi’rɛntse/) est la huitième ville d’Italie par sa population, capitale de la région de Toscane et siège de la ville métropolitaine de Florence.

Berceau de la Renaissance en Italie, ainsi que de la langue italienne, capitale du royaume d’Italie entre 1865 et 1871, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre du Centre historique de Florence, la ville présente une richesse artistique exceptionnelle. Elle est universellement reconnue comme l’un des berceaux de l’art et de l’architecture, ainsi que parmi les plus belles villes du monde, grâce à ses nombreux monuments et musées dont le Duomo, Santa Croce, Santa Maria Novella, la Galerie des Offices, le Ponte Vecchio, la Piazza della Signoria, le Palazzo Vecchio et le Palazzo Pitti.

Les héritages artistiques, littéraires et scientifiques de génies du passé tels que Pétrarque, Boccace, Brunelleschi, Michel-Ange, Giotto, Cimabue, Botticelli, Léonard de Vinci, Donatello, Laurent de Médicis, Machiavel, Galilée et Dante Alighieri, sont d’une valeur inestimable. Florence est devenue un grand centre culturel et touristique, et joue un rôle important dans la mode italienne.

Géographie:

Site:

Florence est située à 50 m d’altitude, dans la partie orientale d’une plaine qui est appelée bassin de Florence, au pied de l’Apennin du nord bordant la ville au nord et à l’est. Elle est traversée par l’Arno, fleuve naissant dans les Apennins et se jetant dans la mer Tyrrhénienne, distante de 70 km2.

Climat:

Le climat y est entre subtropical humide (classification de Köppen : Cfa) et méditerranéen (classification de Köppen : Csa). Il est influencé par la mer Tyrrhénienne, les Apennins et les collines toscanes, les trois distants de moins de 100 km, et assurant une certaine humidité même en été. L’hiver est par contre plus frais que sur la côte, marqué par la continentalité.

Histoire

Florence a été fondée sous le nom latin de Florentia pendant l’époque romaine, en 59 av. J.-C., près du fleuve Arno. Elle resta une simple bourgade jusqu’au XIIe siècle, début de son essor économique et artistique qui dura jusqu’au XVIe siècle.

Du XIIe au XIVe siècle, Florence connaît de profonds bouleversements politiques et sociaux avec l’essor des riches familles de marchands groupées au sein du popolo, et le conflit entre les guelfes et gibelins qui partage l’Italie et Florence en deux. Ces deux processus accompagnent le développement de la commune qui, comme dans les autres villes de l’Italie septentrionale, désigne l’émergence de gouvernements autonomes qui ont acquis leur souveraineté après une lutte féroce débouchant sur la paix de Constance, octroyée par l’empereur Frédéric Ier en 1183. Les communes italiennes y ont acquis des droits souverains qui en faisaient de véritables cités-États.

La commune florentine, qu’on connaît alors sous le nom de Fiorenza, naît environ un siècle après celle de Pise ; elle est attestée dès 1081. Faut-il voir là l’absence d’une noblesse urbaine qui créait les premières communes partout en Italie ? En tout cas, le popolo des marchands cherche rapidement à faire partie des instances de la commune : le conseil exécutif du consulat, puis du podestat, une assemblée délibérative qui aura plusieurs noms. Florence connaît le combat des factions, avec les gibelins qui triomphent dans les années 1240, avec le vicaire impérial Frédéric d’Antioche, bâtard de l’empereur Frédéric II. Les guelfes sont au pouvoir en 1250 puis en 1266, quand ils prennent Florence avec l’appui de Charles d’Anjou, frère du roi de France appelé comme roi de Naples par le pape. Ces guelfes sont soutenus par le popolo : ils créent la charge de capitaine du peuple en 1250, puis élaborent une nouvelle forme institutionnelle, la seigneurie (Signoria), en 1282 : un conseil de prieurs, appartenant aux corporations des marchands, les fameux 7 arts majeurs des Arti (laine, draps, changeurs, juges et notaires, etc.), auxquels sont juxtaposés un « gonfalonnier de justice » (Gonfaloniere di Giustizia) et des gonfalons (étendards) de quartiers, et ce alors que le podestat et le capitaine du peuple continuent d’exister.

Le florin, principale monnaie du Moyen Âge, est créé en 1252 par la corporation des changeurs et banquiers (Arte del Cambio) de Florence, l’une des cinq corporations majeures et contribue au succès de la ville, succès qui l’impose en Europe.

La faction guelfe se structure, reçoit même, pour les gérer, les biens des 4 000 gibelins qui ont fui la ville. Dans les années 1290, les lois anti-magnatices entrent en vigueur : c’est la revanche des corporations de marchands qui interdisent aux nobles l’accès aux charges et limitent la taille des tours qu’ils avaient érigé.

Au début du XIVe siècle, Florence expérimente, tout comme les autres villes d’Italie (ex. les Della Scala à Vérone à partir de 1273), les seigneuries personnelles : Charles de Calabre la gouverne en 1323, suivi par le duc d’Athènes Gautier VI de Brienne en 1343. Florence connaît une véritable crise au milieu du XIVe siècle : révolte du peuple, faillite des Peruzzi (grande banque) en 1343, peste noire qui fait disparaître la moitié de la population de la ville en 1348.

La ville est ensuite dominée par différents clans qui se disputent le pouvoir. En 1434, ce sont les Médicis qui deviennent maîtres de la ville. Puis, à leur chute, nombre de grandes familles s’exilent en France et y font fortune. Les Gadagne quittent Florence vers la fin du XVe siècle, et détiennent la première place des banques lyonnaises, tandis qu’Albisse Del Bene, un autre banquier florentin, contrôle la levée des impôts dans toutes les régions de France.

En 1569, Florence devient la capitale du grand-duché de Toscane.

Florence a été le chef-lieu de l’Arno, département français créé le , à la suite de l’annexion du royaume d’Étrurie à l’Empire français par les troupes napoléoniennes. La ville connaît ensuite une période de lent déclin jusqu’en 1865, date à laquelle elle devient capitale du royaume d’Italie. C’est à cette époque que l’on construit la place de la république au centre de Florence, comme l’atteste la plaque commémorative qui s’y trouve. Elle perd ce statut en 1870, au profit de Rome.

Les chemises noires de Benito Mussolini multiplient les actions violentes contre leurs adversaires politiques au début des années 1920. Le 26 février 1921, les locaux du journal socialiste La Difesa sont détruits au cours d’une attaque, et le lendemain, des paramilitaires assassinent Spartaco Lavagnini, rédacteur en chef du journal communiste de la ville l’Azione Comunista. Ces violences ont provoqué une grève des employés des chemins de fer et plusieurs jours de rébellion populaire, au cours desquels des militants fascistes, soutenus par une partie des forces de police, ont également détruit les principaux bureaux syndicaux de la ville.

Le , l’Arno inonde une grande partie du centre-ville, endommageant de nombreux chefs-d’œuvre. Un grand mouvement de solidarité internationale naît à la suite de cet évènement et mobilise des milliers de volontaires, surnommés Les anges de la boue.

Les 30 et 31 mars 2017, le premier G7 de la Culture, organisé sur initiative de l’Italie, s’est tenu à Florence.

Art : architecture et connaissances intellectuelles

Académies:

Les premières académies d’Europe ont été fondées à Florence :

  • Accademia degli Umidi puis Accademia fiorentina (1541) ;
  • Académie du néoplatonisme médicéen, école philosophique de Laurent le Magnifique (1434) ;
  • Académie du dessin de Florence, Accademia dell’Arte del Disegno devenue Accademia di Belle Arti Firenze (1563) ;
  • Accademia della Crusca, académie de la langue italienne (toscane initialement) (1583) ;
  • Accademia del Cimento, l’académie de l’Expérimentation, première académie scientifique en Europe (1630).

Bibliothèques:

  • La bibliothèque nationale centrale de Florence, dont les fonds se sont constitués depuis les Médicis en 1747 suivant le legs d’Antonio Magliabechi (collection de l’ancienne bibliothèque publique Magliabecchiana) et qui recueille une partie du dépôt légal au même titre que la Bibliothèque nationale centrale de Rome ;
  • la bibliothèque Laurentienne, fondée par les Médicis en 1571 à partir de leur bibliothèque privée. La bibliothèque, située dans le cloître de l’église San Lorenzo, a été dessinée par Michel-Ange. Elle contient aujourd’hui les collections de l’ancienne bibliothèque du couvent San Marco, fondée par Cosme de Médicis au XVe siècle dans le couvent San Marco à partir de la collection léguée par Niccolo Niccoli ;
  • la bibliothèque Riccardiana, située dans le palais Medici-Riccardi ;
  • la biblioteca Marucelliana, fondée comme bibliothèque publique au XVIIIe siècle.

Universités, instituts:

L’université de Florence a été fondée en 1321. C’est l’une des plus anciennes et prestigieuses universités italiennes, avec 12 facultés et 60 000 étudiants.

L’Institut universitaire européen de Florence est basé à Fiesole depuis son ouverture en 1976.

Plusieurs universités étrangères ont également une représentation ou une antenne à Florence, notamment pour les études concernant la Renaissance, l’histoire de l’art ou les activités artistiques et créatives. C’est le cas de l’université Harvard, à la Villa I Tatti, de la New York University à la Villa La Pietra ou encore de la California State University située sur la Via Leopardi. Plus de 8 000 étudiants américains sont inscrits pour étudier à Florence, qui est le plus grand centre universitaire américain au monde en dehors des États-Unis.

La ville abrite également le célèbre Institut d’art de Florence, ainsi que l’Institut français de Florence, le plus ancien de tous les Instituts français fondé en 1907, et le British Institute of Florence, institut culturel anglo-italien fondé en 1917.

A noter aussi que depuis 2009, le palais Portinari Salviati héberge les Archives historiques de l’Union européenne.

Monuments:

Ponts:

  • Le Ponte Vecchio, Florence.

    Le Ponte Vecchio est un des symboles de la ville de Florence. Il traverse l’Arno dans son point le plus étroit. La première construction en bois remonte à l’époque romaine. Détruit en 1333 par le fleuve, il fut reconstruit en pierre en 1345. Sa particularité réside dans le fait qu’il possède des boutiques (principalement des bijouteries) sur tout son long. Le corridor de Vasari surplombe une des deux rangées de boutiques et permettait aux Médicis de rejoindre le palais Pitti depuis le Palazzo Vecchio et les Offices sans les dangers de la rue ;

  • le pont Santa Trinita ;
  • le Ponte alle Grazie ;
  • le Ponte alla Carraia ;
  • le Ponte di San Niccolò ;
  • le Ponte Amerigo Vespucci ;
  • le Ponte alla Vittoria ;
  • le Ponte all’Indiano.

Seul le Ponte Vecchio a échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale (bombardements et minages allemands). Les autres ont tous été reconstruits depuis, plus ou moins à l’identique.

Édifices religieux:

  • La cathédrale Santa Maria del Fiore est le Duomo de Florence. C’est la plus grande église d’Europe derrière la basilique Saint-Pierre de Rome, la cathédrale Saint-Paul de Londres et la cathédrale de Milan. Elle est avec le Ponte Vecchio l’un des symboles de la ville ;
  • le baptistère Saint-Jean (Battistero di San Giovanni) est considéré comme le plus ancien bâtiment de la ville. Situé face au dôme, il est connu pour ses magnifiques portes de bronze ;
  • la basilique Santa Croce (Basilica di Santa Croce), dont la construction commença le sur les fondations d’une petite église, est située sur la Piazza Santa Croce. Elle est la plus grande église franciscaine au monde et elle est une sorte de panthéon, au regard des illustres personnages qui y reposent : Michel-Ange, Machiavel, Galilée… ;
  • l’église San Lorenzo commencée par Brunelleschi, continuée par Antonio Manetti, intérieur de la façade de Michel-Ange. La Biblioteca laurenziana est accessible par son cloître ;
  • l’église Santa Maria Novella est la première grande basilique de Florence. Construite au XIIIe siècle par les dominicains ; elle possède une remarquable façade en marbre du XVe siècle, et à l’intérieur, de superbes fresques ;

    l’église Santa Maria del Carmine contient des fresques de Masolino, Masaccio et Filippino Lippi dans la célèbre chapelle Brancacci ;

  • la basilique San Miniato al Monte et son cimetière monumental (enceinte fortifiée de Michel-Ange et tombe de Collodi) ;
  • l’église Santa Maria Assuntanella (de l’Assomption) dite Badia Fiorentina et son Apparition de la Vierge à saint Bernard de Filippino Lippi. Plus ancienne abbaye bénédictine de Florence, elle fut construite en 978 ;
  • la basilique della Santissima Annunziata : chapelle dei Puccio de San Sebastiano, le cloître des Morts (Chiostro dei Morti), le premier cloître, Chiostrino dei Voti ;
  • l’ancienne église Orsanmichele, devenue ensuite loggia delle Arti et entrepôt dans les étages, puis chapelle. Elle est connue pour ses statues des saints protecteurs des corporations dans les niches du pourtour de ses murs extérieurs dont Les Quatre Saints couronnés de Nansi di Banco ;
  • la basilique Santo Spirito, dans le quartier d’Oltrarno, avec ses trente-six chapelles familiales et son crucifix réalisé par le jeune Michel-Ange ;
  • l’église Santa Felicita, dans le quartier de l’Oltrarno, une des plus anciennes églises de Florence ;
  • l’église San Michele a San Salvi et son cloître ;

Cloîtres:

  • Santa Maria Novella : Grand Cloître — Cloître Vert — Cloître des Morts ;
  • cloître du Scalzo ;
  • Chiostro degli Aranci (à la Badia Fiorentina) ;
  • couvent Sainte-Marie-des-Anges : Grand Cloître — Cloître des Anges — Cloître des Morts ;
  • couvent San Marco ;
  • cloître de Santa Maria del Carmine ;
  • chartreuse de Galluzzo.

Église orthodoxe:

  • Eglise orthodoxe russe de Florence

Église protestant:

  • Église épiscopalienne américaine de Saint James ;
  • Temple vaudois de Florence.

Synagogue:

  • Grande synagogue de Florence.

Palais:

  • Le Palazzo Pitti, ancienne résidence de la Maison de Savoie et modèle pour le Palais du Luxembourg à Paris.

    Le Bargello (Palazzo Bargello) est un palais construit en 1255 qui abrite depuis 1865 un musée national, le Museo Nazionale del Bargello. Ce bâtiment austère, qui est surplombé par une tour de 60 mètres, fut à son origine le palais du podestat, puis tribunal, prison et enfin musée depuis 1859 ;

  • le Palazzo Vecchio qui se trouve sur la Piazza della Signoria, est l’hôtel de ville de Florence. Construit à la fin du XIIIe siècle par Arnolfo di Cambio, il fut entre autres, le siège de la Chambre des députés du royaume d’Italie durant cinq ans lorsque la ville était la capitale du pays (1865-1870). Le palais abrite également un musée ;
  • le palais Pitti (Palazzo Pitti) est aujourd’hui le plus grand palais de la ville. Sa construction débuta en 1458, pour le compte d’un banquier du nom de Luca Pitti, et fut dessiné par Filippo Brunelleschi. Les Médicis acquirent le palais en 1560, et y emménagèrent. Actuellement, le palais abrite notamment la galerie Palatine, la galerie d’Art moderne et les appartements royaux ;
  • le palais Bartolini (Palazzo Bartolini o Palazzo degli Sportici) est l’hôtel le plus vieux de la ville (première mention en 1386). L’actuel palais fut construit par Baccio d’Agnolo autour de 1520, au même emplacement qu’il occupait depuis le XIIe siècle probablement. Il abrite en ses murs une tour du XIIe siècle, la torre Monalda, des verrières de Ulisse de Matteis du début du XXe siècle. Il est par ailleurs en plein centre de la ville, dans un quartier prestigieux, et entouré d’autres palais historiques (Palazzo Davanzati, palais Strozzi, Palazzo dello Strozzino…) ;
  • le palais Davanzati, haut palais du XIVe siècle, surmonté d’une loggia de la Renaissance. Il abrite aujourd’hui un musée ;
  • le palais Astengo ;
  • le palais Strozzi, résidence principale de la famille Strozzi jusqu’au XXe siècle, abrite, depuis la Seconde Guerre mondiale, un grand espace d’expositions ;
  • le palais dello Strozzino, autre résidence des Strozzi, construite par Michelozzo et Giuliano da Maiano ;
  • le palais Medici-Riccardi et la chapelle des Mages décorée par Benozzo Gozzoli ;
  • le palais Rucellai, conçu par Leon Battista Alberti entre 1446 et 1451 et exécuté, en partie tout du moins, par Bernardo Rossellino pour la famille de banquiers des Rucellai.
  • le Palais Spini-Feroni
  • le Palazzo Vivarelli Colonna

Jardins:

  • Le Jardin de Boboli (Giardino di Boboli) est adjacent au palais Pitti et au Forte Belvedere. Le jardin, construit pour Éléonore de Tolède, est remarquable pour sa collection de sculptures, qui vont de l’Antiquité romaine aux XVIe et XVIIe siècles ;
  • le Jardin des simples (Giardino dei Semplici) est un département du musée d’histoire naturelle de l’université de Florence ;
  • parc des Cascine, le plus grand espace vert de Florence (170 ha), et abritant de nombreuses installations sportives, un hippodrome… ;
  • Giardino delle Rose, près du Piazzale Michelangelo, vers la colline de San Miniato al Monte, Oltrarno (rive gauche du fleuve Arno) ;
  • Giardino dell’Iris, également près du Piazzale Michelangelo ;
  • Orti Oricellari (jardins de la famille Rucellai), près de Santa Maria Novella ;
  • Giardino Bardini dans l’Oltrarno (4 ha): jardin historique avec des terrasses en pente sur la colline ;
  • Giardino dell’Orticultura, avec sa grande serre en verre du XIXe siècle, et sa loggetta ;
  • Giardino Torrigiani, grand parc à l’anglaise du XIXe siècle.

Musées:

Florence contient de nombreux musées et galeries d’art où sont conservées certaines des œuvres d’art les plus importantes du monde. La ville est l’un des centres d’art et d’architecture de la Renaissance les mieux conservés au monde et possède une forte concentration d’art, d’architecture et de culture.

  • La galerie des Offices (Galleria degli Uffizi) est sans conteste le plus beau musée de peinture d’Italie, et l’un des principaux au monde. Le palais qui l’accueille a été édifié entre 1560 et 1581 sur ordre de Cosme Ier pour centraliser l’administration. On trouve dans ses collections les toiles de grands maîtres de la Renaissance comme La Naissance de Vénus et Le Printemps de Botticelli, L’Annonciation de Léonard de Vinci, ou encore la Vénus d’Urbin de Titien, des tableaux de Cimabue et de Piero della Francesca. La Piazzale des Offices, sa galerie des grands hommes toscans ;
  • le musée national du Bargello (Bargello), considéré comme le deuxième musée de Florence par importance bien que moins connu des touristes que l’Accademia, abrite un grand nombre de sculptures médiévales et de la Renaissance, parmi lesquelles des chefs-d’œuvre de Donatello et de Michel-Ange, et une riche collection d’objets d’art ;
  • la galerie de l’Académie (Galleria dell’Accademia) est l’un des musées incontournables de Florence. Il est abrité par l’Académie du dessin de Florence créée en 1562, transférée dans ses bâtiments en 1784 et comporte, depuis 1873, plusieurs œuvres de Michel-Ange, notamment le célèbre David, Les Quatre Prisonniers et la Pietà da Palestrina ; une collection importante des peintures byzantines des peintres florentins. La galerie de l’Académie abrite également le musée des instruments de musique de Florence ;
  • la Loggia dei Lanzi (loge des Lansquenets) qui comprend nombre de statues (originaux ou copies) dont le Persée de Cellini, l’Enlèvement des Sabines et Hercule luttant avec le Centaure de Giambologna, Le Viol de Polyxène de Pio Fedi ;
  • la galerie Palatine (Galleria Palatina), est un musée situé au palais Pitti. Construit sur ordre de Ferdinand II de Médicis, il fut décoré par Pierre de Cortone. Il regroupe les œuvres des collections Médicis et Lorraine, soit 500 peintures, parmi lesquelles un ensemble exceptionnel de Raphael. Les œuvres exposées couvrent principalement la période comprise entre les XVIe et XVIIIe siècles ;
  • le Trésor des Grands-ducs, ancien musée de l’Argenterie, 27 salles au sein du palais Pitti ;
  • la galerie d’Art moderne dans une des galeries du palais Pitti ;
  • le musée du couvent San Marco qui abrite des œuvres de Fra Angelico, notamment ses fresques dans chacune des cellules des moines et son Annonciation à Marie ;
  • le musée de l’Histoire de la science (histoire de la science) : instruments scientifiques (comme une sphère armillaire d’Antonio Santucci, un perspectographe), les collections Médicis et de la dynastie Lorraine, des laboratoires et des expositions thématiques, permanentes et temporaires. Dans une des vitrines consacrées à Galilée, on peut voir la relique momifiée de l’index de Galilée, celui-là même ayant désigné les astres qu’il voyait avec sa lunette astronomique lors de sa première présentation ;
  • le musée de l’Œuvre du Duomo (Museo dell’Opera del Duomo) qui contient des sculptures originales des façades du dôme, des maquettes préliminaires et des outillages de sa construction ; les originaux des losanges et hexagones sculptés du Campanile ; les panneaux en bronze doré du Baptistère ;
  • le musée du Cénacle de San Salvi (Chiesa di San Michele in San Salvi) ;
  • le musée archéologique national et ses collections égyptiennes, grecques, romaines et étrusques (Arringatore, Chimère d’Arezzo, Sarcophage des Amazones…) ;
  • le musée de Opificio delle pietre dure, partie de l’Institut de restauration d’œuvres d’art de Florence ;
  • le museo delle porcellane , ouvert en 1973 dans le casino del Cavaliere dans les jardins du palais Pitti (27 salles, 2 000 pièces) ;
  • le musée d’histoire naturelle de l’université de Florence, comprenant 9 millions d’objets, divisé en 6 sections :
    • Anthropologie et Ethnologie (21 000 objets),
    • Géologie et Paléontologie (30 000 fossiles et minéraux),
    • musée botanique,
    • musée de la Specola (zoologie),
    • jardin des simples (2,3 ha), jardin botanique fondé en 1545, l’un des plus anciens du monde ;
  • le musée de la Mode et du Costume, ouvert en 1983 au palais Pitti (14 salles) ;
  • le musée des Carrosses, également dans une aile du palais Pitti.
  • le Museo di Firenze com’era ;
  • le musée Salvatore Ferragamo, consacré au travail créatif du styliste italien, se trouve à l’intérieur du palais Spini Feroni, le siège historique de la maison de couture ;
  • le musée Stibbert, comprenant une riche collection d’armes et d’armures, et diverses collections léguées à la ville par un riche collectionneur britannique ;
  • le musée Horne, abritant une collection d’objets anciens, de manuscrits et de peintures des Trecento et Quattrocento, légués en 1916 à la ville par l’historien d’art et collectionneur anglais Herbert Horne.

Musées privés:

  • Musée Maison de Dante ;
  • Musée Galilée ;
  • Casa Buonarroti, maison de Michel-Ange.

Loggias:

Bâtiment ouvert, la loggia accueille beaucoup des activités des Florentins, marchés couverts ou lieux d’exposition ouverts jour et nuit :

  • Loggia del Bigallo et son musée ;
  • Loggia del Grano ;
  • Loggia del Mercato Nuovo et son Porcellino ;
  • Loggia Rucellai ;
  • Loggia Reale
  • Loggia dei Lanzi : unique musée en plein air avec ses statues, de Cellini, Giambologna, Pio Fedi, Flaminio Vacca… ;
  • Loggia dei Servi di Maria ;
  • Loggia dei Tessitori ;
  • Loggia del Pesce, démonté à la fin du XIXe siècle, puis remonté à son nouvel emplacement en 1956 ;
  • Marché central (Mercato Centrale), marché couvert du XIXe siècle ;
  • Marché de Sant’Ambrogio, marché couvert métallique du XIXe siècle.

Fontaines:

  • Fontana del Bacchino, au jardin de Boboli ;
  • Fontana del Carciofo ;
  • Fontana del Nettuno, la fontaine de Neptune de Bartolomeo Ammannati, sur la Piazza della Signoria ;
  • Fontana dell’Oceano ;
  • Fontana dello Sprone.

Places:

  • Piazza della Signoria ;
  • Piazza del Carmine ;
  • Piazza San Giovanni ;
  • Piazza Santa Croce;
  • Piazza del Duomo ;
  • Piazza di Castello ;
  • Piazzale Michelangelo ;
  • Piazza Ognissanti ;
  • Piazza della Passera ;
  • Piazza della Repubblica : un dégagement obtenu au XIXe siècle après la destruction du Mercato Vecchio et du ghetto pendant le Risanamento ;
  • Piazza San Felice in Piazza ;
  • Piazza San Firenze ;
  • Piazza San Marco ;
  • Piazza San Lorenzo ;
  • Piazza Santa Maria Novella ;
  • Piazza della Santissima Annunziata ;
  • Piazza Santo Spirito ;
  • Piazza Santa Trinita ;
  • Piazzale des Offices : une petite place, le passage à travers le cortile des Offices, une galerie des grands hommes toscans et leurs statues ;
  • Piazza della Liberta : en son centre, l’Arc de Triomphe des Lorraine du XVIIIe siècle.
  • Piazza Oberdan : place ornée du buste de Guglielmo Oberdan par Ugo Cipriani.

Architecture militaire:

  • La forteresse de Basso ;
  • le Forte Belvedere ;
  • les fortifications entourant la ville, les Mura di Firenze (ce qu’il en reste depuis le réaménagement urbanistique de la ville au XIXe siècle, le Risanamento) ;
  • les portes d’entrée dans la ville du temps de l’intégrité des fortifications, dont certaines restent de vraies portes telles la Porta Romana et la Porta San Giorgio ; d’autres sont devenues des monuments au centre des places récentes le long des boulevards périphériques (Viali di Circonvallazione) comme la Porta San Gallo sur la Piazza della Libertà, la Porta San Niccolò sur la Piazza Giuseppe Poggi, la Porta alla Croce sur la Piazza Cesare Beccaria, etc.
  • Vingt-deux tours dans le quartier romain dont les Torre degli Adimari, Torre degli Amidei, Torre dei Baldovinetti, Torre dei Buondelmonti, Torre della Castagna, Torre dei Ciacchi, etc. ;
  • six tours dans le quartier de Santa Croce : Torre degli Alberti, Torre dei Bagnesi, Torri di Corso Donati, Torre dei Filipetri, Torre dei Pazzi di Valdarno, Torri dei Peruzzi ;
  • dix tours dans l’Oltrarno : Torre del Gallo, Torre degli Angiolieri, Torri dei Barbadori, Torre dei Belfredelli, Torre dei Lanfredini, Torre dei Mannelli, Torre dei Marsili, Torre dei Ramaglianti, Torre dei Rossi-Cerchi, Torre degli Ubriachi.

Villas médicéennes:

  • Villa Medicea La Petraia ;
  • Villa di Poggio Imperiale ;
  • Villa Medicea di Careggi ;
  • Villa Medicea di Castello ;
  • Villa della Topaia ;
  • Villa di Marignolle.
  • Villa icea di Lilliano

Événements:

Festivals:

  • le Festival du film français de Florence destiné à favoriser les échanges entre les deux pays en matière de production cinématographique ;
  • le Mai Musical Florentin, créé en 1933, qui se tient tous les ans dans les théâtres de la ville ;
  • la Biennale Internazionale dell’Arte Contemporanea, depuis 1995 à la forteresse de Basso ;
  • le korea film festival , festival du film coréen.

Folklore:

  • Le Scoppio del Carro, l’explosion du char chaque année devant la cathédrale Santa-Maria del Fiore pour le dimanche de Pâques ;
  • le tournoi de Calcio Storico, qui a lieu chaque année devant la basilique Santa-Croce, qui maintient la tradition de jeu de balle au pied florentin hérité du Moyen Âge.

Blason:

Le lys rouge (il Giglio), distinct des lys jaunes de l’Emblème des Rois de France, symbolise la cité de Florence. Il est nommé « fleur de lys florencée » et est semblable au meuble présent dans les armes de Lille. Ce symbole figure sur l’ancienne monnaie de la cité-État, le florin (fiorino à rapprocher tant de fiore (« fleur ») que de Fiorentia, ancien nom toscan de la cité), et lui donne son surnom littéraire, la Cité au lys rouge.

Sport

Florence a une équipe de football célèbre, la Fiorentina, surnommée la Viola, d’après la couleur violet de son maillot. Fondé en 1926, le club joue au stade Artemio Franchi (46 000 places), a gagné une Coupe d’Europe en 1961 et participé à plusieurs finales européennes. Le Forum Nelson Mandela est la grande salle omnisports de la ville (8 200 places).

  • Le marathon de Florence est organisé chaque année dans la ville depuis 1984 ;
  • course de côte della Consuma ;
  • la ville a accueilli les championnats du monde de cyclisme sur route en 2013.

Économie:

Le tourisme est, de loin, la plus importante de toutes les industries et la majeure partie de l’économie florentine repose sur l’argent généré par les arrivées internationales et les étudiants qui étudient dans la ville. La valeur du tourisme pour la ville s’élevait à quelque 2,5 milliards d’euros en 2015 et le nombre de visiteurs avait augmenté de 5,5% par rapport à l’année précédente. Florence compte à peu près 35 000 chambres d’hôtes et 23 000 emplacements hors hôtel (campings, locations de chambres ou gîtes). Le nombre annuel de nuitées s’élève à 10 millions, un tiers des touristes sont italiens, 20 % américains, 13 % allemands, 8 % japonais, 7,8 % anglais, 5,7 % français et 5 % espagnols. La galerie des Offices reçoit 1 875 000 visiteurs, tandis que la Galleria dell’Accademia reçoit 1 200 000 visiteurs. La fréquentation de Florence liée aux congrès et aux foires s’est largement développée grâce au réaménagement au cours des années 1990 du centre des congrès.

En mars 2021, le maire de la ville Dario Nardella et celui d’une autre ville très concernée par le tourisme durable, Venise, tous deux inquiets des « dommages causés par le tourisme de masse », ont présenté un projet de relance du tourisme dans leurs villes respectives, afin de faire émerger « un nouveau modèle de tourisme qui serait lié également à la valorisation, à la promotion et à la protection des villes d’art ».

Les deux maires engagés dans ce projet de long terme de tourisme durable ont estimé qu’il requiert « plus de pouvoir afin de mieux réglementer l’industrie touristique ». Ils ont réclamé du gouvernement italien une augmentation du nombre d’agents de police, des fonds pour les transports publics et une nouvelle réglementation pour les guides touristiques, mais aussi pour les locations de logements à court terme.

Florence a une économie diversifiée active surtout dans le secteur tertiaire. Important centre ferroviaire et routier, la ville est aussi le siège d’une activité industrielle mécanique (comme Selex Galileo, Beta Motor ou la Nuovo Pignone), chimique, pharmaceutique (le Groupe Menarini par exemple), le travail du cuir (Braccialini), de l’habillement (souvent dans le secteur du luxe, comme Roberto Cavalli, Gucci, Ermanno Scervino et Ferragamo), du mobilier. Il y a de nombreuses entreprises typographiques et éditoriales ainsi qu’un artisanat florentin, d’antique réputation, surtout dans le secteur mobilier (ébénisterie), de la porcelaine (Richard Ginori), de la carte décorée, du bronze et de l’orfèvrerie. Les produits traditionnels et locaux, tels que les antiquités, la verrerie, la maroquinerie, les reproductions d’art, les bijoux, les souvenirs, le métal et la ferronnerie élaborés, les chaussures, les accessoires et les vêtements de haute couture, dominent également un secteur équitable de l’économie de Florence.

Dans le tertiaire, le secteur bancaire (Banca Toscana, Banca CR Firenze) et des assurances (La Fondiaria) est important.

Dans une étude publiée en 2016, des économistes ont constaté que les familles riches de Florence sont généralement héritières de fortunes constituées depuis le XVe siècle.

Commerce:

La ville est un centre important du commerce, avec une activité de haute spécialisation et très diversifiée. Le centre de la ville, outre l’activité liée au tourisme et à l’accueil, est l’hôte de nombreuses activités traditionnelles (travail du cuir), magasins de produits artisanaux et produits typiques. Les dernières années du XXe siècle ont vu l’érosion de l’activité artisanale au profit des grandes chaines internationales actives surtout dans le secteur de la mode, qui par des magasins associés aux marques les plus importantes du secteur, ont créé (surtout via de’ Tornabuoni, via della Vigna Nuova, via degli Strozzi) un quartier de commerce de luxe.

La grande distribution est active dans la zone externe au centre urbain et près de l’aéroport de Florence-Peretola, Osmannoro concentre de nombreuses activités industrielles.

Mode:

Florence a une longue tradition de la mode. En 1300, Florence était devenue un centre de production textile en Europe. Beaucoup de familles riches de la Renaissance étaient des acheteurs importants de vêtements raffinés produits localement, et les spécialistes de la mode dans l’économie et la culture de Florence à cette période sont souvent sous-estimés. Florence est considérée par certains comme le berceau et le premier centre de l’industrie de la mode moderne (après la Seconde Guerre mondiale) en Italie. Les « soirées » florentines du début des années 1950 organisées par Giovanni Battista Giorgini étaient des événements où plusieurs créateurs italiens ont participé à des expositions de groupe et ont d’abord attiré l’attention internationale.

L’industrie de la haute couture est importante : la ville s’enorgueillit de maisons de mode célèbres telles Gucci, Salvatore Ferragamo, Enrico Coveri, Roberto Cavalli, Emilio Pucci, Patrizia Peppe, Conte of Florence, et beaucoup d’autres. D’autres acteurs majeurs de l’industrie de la mode comme Prada et Chanel ont de grands bureaux et magasins à Florence ou en périphérie. La majorité de ces enseignes sont concentrées dans le secteur des commerces de luxe des Via Tornabuoni et Via della Vigna Nuova. C’est à Florence que s’est tenue en 1951 le premier défilé de haute couture italien, via dei Serragli. La ville abrite depuis cette date une série d’évènements de mode prestigieux : Pitti Imagine, qui se tient chaque année dans différents lieux de la cité. Parmi eux, le Pitti Uomo, né en 1972, est un salon international de mode masculine qui se tient deux fois par an : c’est l’un des plus importants rendez vous du monde. Tous les ans également se tient le Percorsi di Moda a Firenze, une série de visites guidées permettant de visiter les lieux de création et les produits liés à la mode à travers la ville. Enfin, Florence possède une importante école de mode, le Polimoda Istituto Internazionale Fashion Design & Marketing, ainsi que l’Accademia Italiana, située au palais Pitti, école de mode, graphique et design.

Florence abrite l’unique musée italien consacré à la mode, le musée de la Mode et du Costume (dans les jardins du Palais Pitti), et depuis 1995, s’est installé le musée Salvatore Ferragamo dans le palais Spini Ferroni. La ville comprend également le musée Gucci, Piazza della Signoria à côté du Palazzo Vecchio. Il retrace l’histoire de la maison de luxe de sa création à nos jours.

Cuisine:

La cuisine florentine est caractérisée par quatre éléments fondamentaux :

  • le pain toscan ;
  • l’huile d’olive extra vierge ;
  • la viande ;
  • le vin de Chianti.

La cuisine florentine est issue d’une tradition de cuisine paysanne plutôt que de cuisine élevée. La majorité des plats sont à base de viande. L’animal entier était traditionnellement mangé; les tripes (trippa alla fiorentina) et l’estomac (lampredotto) étaient autrefois régulièrement au menu et sont toujours vendus dans des kiosques typiques répandus dans toute la ville. Les antipasti comprennent les crostini toscani, des rondelles de pain en tranches garnies d’un pâté à base de foie de poulet et des viandes en tranches (principalement du prosciutto et du salame). Le pain toscan typiquement sans sel, figure fréquemment dans les plats florentins, en particulier dans ses soupes, comme la ribollita et la pappa al pomodoro, ou dans la salade de pain et de légumes frais appelée panzanella qui est servie en été. La bistecca alla fiorentina (bifteck à la florentine) est une autre spécialité.

Parmi les desserts, le schiacciata alla fiorentina, un gâteau de pain plat blanc, est l’un des plus populaires; c’est un gâteau très moelleux, préparé avec des ingrédients simples, typiques de la cuisine florentine, et se déguste surtout au carnaval. Le zuccotto (en français « bombe glacée») est un dessert glacé local. On peut enfin citer les crêpes à la florentine.

Transports:

Florence se trouve sur l’axe principal de la liaison nord-sud de l’Italie et elle est raccordée au principal réseau d’infrastructure et de transport.

Transports urbains:

En ville, il existe des pistes cyclables mais leur entretien laisse à désirer ainsi que les liaisons entre les différentes pistes. Utiliser le vélo en dehors du centre historique s’avère assez dangereux à cause de l’importance du trafic.

À Florence, il existe un service de covoiturage.

Bus:

Les transports urbains à Florence sont constitués de lignes d’autobus et minibus (utilisés dans le centre de la ville) administrés par l’ATAF qui gère aussi deux lignes touristiques avec des autobus à double étage découverts.

Il existe aussi un réseau d’autobus long parcours, les principales agences sont SITA, Copit, CAP et Lazzi.

Tramway:

Pour lutter contre l’engorgement chronique des rues à cause du trafic, la ville s’est lancée dans la construction d’un réseau moderne de tramway. Cependant un certain nombre de citoyens opposés au projet ont réclamé un référendum qui s’est tenu le . La majorité des votants a toutefois approuvé le projet. Une première ligne reliant la gare centrale à Scandicci a été inaugurée le . Elle a 14 stations sur une longueur de 7,8 kilomètres. La ville espère accueillir 9,8 millions de passagers par an à bord de cette première ligne. Après appel d’offres, l’exploitation et la maintenance ont été attribuées pour une durée de 30 ans à RATP Dev, filiale de la RATP. RATP Dev travaille également à la conception de deux autres nouvelles lignes de tramway (lignes 2 et 3). En 2018 la ligne 1 a été prolongée, et la ligne 2 inaugurée l’année suivante jusqu’à l’aéroport. En 2019 le réseau compte donc 2 lignes, soit 17 km et 37 stations.

Zone à trafic limité (ZT):

Le centre historique de la ville est fermé au trafic à l’exception des autobus, des taxis et des résidents en possession d’un permis. Cette zone est appelée « ZTL » (Zone à Trafic Limité) et est divisée en cinq secteurs. L’entrée est protégée par une porte télématique. L’interdiction d’accès de la ZTL est de h 30 à 19 h 30 les jours fériés et le samedi jusqu’à 18 h. L’été, l’interdiction est étendue la nuit de 22 h 30 à h les jeudis, vendredis et samedis. La traversée est possible aux véhicules à traction animale, aux bicyclettes, aux cyclomoteurs et aux motos. À l’intérieur du centre historique, des zones piétonnes sont strictement réservées aux piétons et aux cyclistes.

Zone à stationnement contrôlé (ZCS):

En dehors du centre historique, ZCS (Zone à stationnement contrôlé) se compose de 14 zones correspondant aux autres parties de la ville. La ZCS est gérée par la société Servizi alla Strada S.P.A qui s’occupe de contrôler les parkings de la ville. Les résidents peuvent demander à la commune un permis afin de pouvoir stationner leur véhicule dans leur zone résidentielle ; en dehors de la zone, le stationnement est payant pour les Florentins comme pour les étrangers.

Routes et autoroutes:

La ville est desservie par deux autoroutes, l’A1 et l’A11, qui la relient à la côte toscane et au nord et au sud de l’Italie. De plus, d’autres routes nationales et régionales l’unissent au reste de la Toscane et à l’Émilie-Romagne, la ville est reliée par deux grandes voies respectivement à Sienne et au Valdarno inférieur vers Pise et Livourne.

Important nœud routier, Florence est le point de départ et de passage de plusieurs routes nationales dont la Via Cassia qui conduit à Rome et la Via della Futa qui rejoint Bologne.

Transport ferroviaire:

Trenitalia est l’unique gestionnaire des transports ferroviaires sur Florence. Les gares sur le territoire communal sont :

  • Campo di Marte (transport local et national) ;
  • Cascine (transport local) (non active) ;
  • Castello (transport local) ;
  • Rifredi (transport local et national) ;
  • Rovezzano (transport local) ;
  • Santa Maria Novella (transport local, national et international) chef-d’œuvre du mouvement moderne en architecture ;
  • San Marco Vecchio (transport local) ;
  • Statuto (transport local) ;
  • Le Cure (transport local) ;
  • Piaggie (transport local) ;
  • Salviati (transport local) (non active).

Train à grande vitesse (TAV):

Avec l’entrée en fonction du train à grande vitesse TAV, la ville est desservie selon l’axe principal Turin-Milan-Naples. Il existe un projet de liaison souterraine qui atteindra la future gare de Florence Belfiore afin d’éviter de desservir la gare de Santa-Maria-Novella qui est en cul-de-sac.

Transport aérien:

Florence dispose d’un aéroport qui se trouve sur le territoire de la commune de Sesto Fiorentino à 4 km au nord-ouest du centre ville. Il existe des liaisons avec le plus grand aéroport toscan, l’aéroport Galileo Galilei de Pise.

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